Mes batailles d'allaitement épisode 1 : Violaine & bébé Thomas
Mes batailles d'allaitement épisode 1 : Violaine & bébé Thomas
Pour me préparer à la semaine de l’allaitement j’ai interrogé de vraies mamans qu’on m’ont livré en toute honnêteté ce qu’elles en avaient pensé. J’ai commencé par Violaine qui habite Rennes et me livre son expérience avec le petit Thomas qui a tout juste 1 mois.
Marion : Souhaitais-tu allaiter dès le début de ta grossesse ?
Violaine : Au début, je n'étais pas très encline à allaiter car je pensais que cela ne me plairait pas d'avoir physiquement un bébé qui tète mon sein. Mais au fur et à mesure de ma grossesse, j'ai été convaincue de l'importance de l'allaitement. Bien que le rythme toutes les 2 heures me tracassait, je me disais que si je ne le faisais pas, je me sentirais comme une mauvaise mère, vu tous les bienfaits vantés.
Marion : Quels ont été les obstacles rencontrés dans ton processus d’allaitement ?
Violaine : Il y a eu des obstacles, notamment la douleur. Les 15 premiers jours ont été très difficiles, je pleurais à chaque tétée. Mais avec le temps, la douleur s'est estompée et je m'y suis habituée. Ce qui m'a freiné un peu, c'est le fait que ce soit à moi seule de nourrir le bébé.
En ce qui concerne la montée de lait, mes seins ont doublé de volume alors que je portais déjà du bonnet E…même effleurer mes seins faisait mal. J'ai dû utiliser un tire-lait pour soulager cette pression.
De retour à la maison, les tétées étaient très fréquentes, toutes les demi-heures.
Finalement, nous avons opté pour l'allaitement mixte, mais nous ne savions pas exactement comment faire. J'avais peur de ne pas lui donner assez à manger, car il semblait avoir faim mais vomissait parfois après avoir trop tété.
Marion : Qu’as-tu aimé dans le fait d'allaiter ?
Violaine : Ce que j'ai aimé dans l'allaitement, c'est de voir mon bébé rassuré et apaisé pendant la tétée, puis repu et détendu après. C'était également pratique d'avoir le repas prêt immédiatement, il avait faim, et hop, la tétée commençait. Comparé à cela, les biberons nécessitent beaucoup plus de logistique : le thermos avec de l'eau tiède, le lait, le biberon, le tout à préparer pendant qu'il pleurait.
L'allaitement a également été bénéfique pour moi, grâce aux hormones, je me rendormais beaucoup plus vite après les tétées.
Au début, je pensais détester l'allaitement et que ce n'était pas fait pour moi. En cours de route, je me suis mise à apprécier cette expérience, surtout que tout se passait bien mécaniquement.
J’ai choisis d’arrêter.Même si cela a été difficile à supporter, je ne regrette rien. D'ailleurs, j'ai pu laisser mon bébé à mes copines pour deux nuits consécutives, et tout s'est très bien passé.
Si j'avais eu le choix, j'aurais gardé une ou deux tétées par jour uniquement pour le plaisir.
Marion : Un conseil aux futures mamans ?
Violaine : Mon conseil aux autres mamans serait de ne pas écouter les jugements extérieurs et les injonctions sur l'allaitement. Le plus important est d'avoir un bébé bien nourri et une maman en bonne santé mentale. Si une maman se sent mieux avec des biberons, alors c'est ce qu'elle devrait faire. Par exemple, je me sens beaucoup mieux en ayant des heures consécutives de sommeil, de 22h à 5h du matin, en alternant les tâches avec mon partenaire, et ça me convient parfaitement.